06/02/2020
Bruits et odeurs de nos campagnes protégés !
Une loi protège désormais les bruits et odeurs de nos campagnes. La presse a largement fait écho de cette loi et le web aussi. Elle a été votée le 30 janvier 2020. Le texte complet et définitif n’est pas encore déposé (à la date de rédaction de ce texte) sur le site web de l’Assemblée nationale, mais vous pouvez consulter la proposition de loi « visant à définir et protéger le patrimoine sensoriel des campagnes françaises ». La proposition de loi.
Extrait de l’avant-propos : « Sujet léger en apparence, voire amusant pour certains, la question de l’acceptation des manifestations sensorielles du mode de vie rural est une source de préoccupation dans nos villages ruraux.
Chant du coq, tintement des cloches, braiement de l’âne, odeur du fumier ou du crottin, coassements des grenouilles : autant de bruits et d’effluves qui font partie intégrante de la vie rurale. Ils donnent pourtant lieu à de nombreux conflits de voisinage, dont certains ont été médiatisés comme les cloches de Bondons, le coq de l’île d’Oléron ou, tout récemment, les vaches de Lacapelle-Viescamp et le cheval de trait de Boisseron. Les actions en justice sont souvent intentées par des vacanciers ou des « néoruraux », qui ne supportent pas ce genre de nuisances.
La multiplication de ces conflits inquiète les maires ruraux, qui se trouvent pris à partie, à tel point que de nombreuses communes ont apposé un panneau à l’entrée de leur village conseillant aux visiteurs n’appréciant pas les odeurs et les bruits de la campagne de passer leur chemin. Ces tensions sont révélatrices des changements à l’œuvre dans notre société, en particulier l’extension des zones périurbaines dans les campagnes. »
La rédaction.
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