Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/11/2014

Quelques réflexions à propos des bises

Le nombre de bises qui claquent chaque jour lorsque nous rencontrons ceux que nous connaissons, répond à une codification très précise et même à une étonnante cartographie dont vous pourrez trouver le détail en suivant le lien ci-après :
http://www.mon43.fr/actualite-53418-insolite-la-haute-loi...

 

Nous vous en laissons la découverte détaillée, mais il nous semble intéressant d’en dégager quelques leçons propres à notre terroir à cheval sur Haute-Loire et Ardèche, mais aussi de réfléchir sur cette base à nos caractéristiques régionales.

 

Lorsqu’on regarde la carte du nombre de bises par département on voit apparaître que le territoire de la bise ternaire est encerclé par ceux qui trouvent qu’à deux bises ils ont déjà fait un gros effort ! On voit bien qu’il s’agit là des personnes pressées d’en finir … pour aller travailler. La troisième bise n’est-elle pas la signature de ceux qui prennent le temps et voudraient que les bonnes choses n’aient pas de fin ?

 

Aux quatre bises, que l’on pratique comme si l’on avait raté les deux premières dans une vaste région allant de la Vendée au Nord, à la bise unique finistérienne ou dans les Deux-Sèvres, répond donc notre chaleureuse mais équilibrée pratique des trois bises.

 

L’ennui de notre système c’est qu’il se traduit par une double bise sur une joue et une bise unique sur l’autre. D’où de vastes débats concernant le côté que l’on privilégie … et des interprétations que chacun peut deviner sur l’avantage de la droite sur la gauche … ou l’inverse. Afin de rester une terre d’équilibre, ne devrions-nous pas alterner première bise sur la droite et première bises sur la gauche ?

 

Mais, au fait, la bise, c’est un vent d’ailleurs, de Franche-Comté. Pourquoi ne se fait-on pas trois burles, bien de chez nous, pour nous réchauffer les joues et surtout le cœur ?

Les commentaires sont fermés.